Neuf cents ans d’histoire, on se sent un peu plus vieux ! Comme à son habitude Frédérick Gersal n’a pas été avare de bons mots, dans son rôle de guide de la visite officielle du Château de Monts-sur-Guesnes, samedi matin 25 juin, à l’occasion de l’inauguration de l’Historial du Poitou, débutée sous une pluie battante.
Dare-dare, les invités ont parcouru, au train du sénateur Bruno Belin, les différentes salles et extérieurs du site, qui a ouvert ses portes au public le 26 mai dernier.
« Scénographie exceptionnelle, technique muséale de pointe, expériences immersives, ruban du temps de l’histoire du Poitou très pédagogique, ateliers vivants d’enluminure ou de taille de pierre, trébuchet impressionnant, respect du travail du comité scientifique… » Les louanges des officiels, très nombreux, n’ont pas manqué pour décrire « ce nouveau joyau de la Vienne », dixit Alain Pichon.
« D’autres épisodes sont à venir »
Puis, les allocutions ont permis de refaire l’histoire du château, tour à tour élément de défense durant la guerre de 100 ans, château d’agrément, ferme, hôtel, garage, centre d’accueil pour réfugiés mosellans… pour finir comme « lieu de loisirs et de mémoire, ludique, pédagogique, soucieux de la vérité historique ».
« Un bel objet à gérer, qui donne une belle image aux côtés de notre Planète des crocodiles ou du site d’Angles-sur-l’Anglin, qui sont de notre responsabilité en Vienne », indique Laurent Delbos, de la société Sites & Cie. Un symbole d’aménagement du territoire réalisé par des entreprises locales, pour plusieurs orateurs. « Ce n’est qu’un début ! D’autres épisodes sont à venir, dans une stratégie de projets, initiée par René Monory. Le château s’inscrira dans un réseau des Historials de France », note Bruno Belin, rendant hommage à tous ceux qui ont contribué au projet.
Le préfet Jean-Marie Girier salue « la passion, l’émotion et la conviction mises au service d’un défi collectif » qui font du lieu « un outil de rayonnement et de développement touristique ».
Au terme des discours, Aliénor d’Aquitaine a fait une courte apparition. Les conditions météorologiques ont quelque peu perturbé la fête populaire prévue en soirée. Si les camions de restauration rapide ont fait faux bon pour la grande tablée, Violaine et Raph’ sont montés sur scène pour refaire l’histoire de la chanson française, avant un somptueux feu d’artifice.
